C’est avec les partisans d’une économie libérale que la diminution du nombre d’actionnaires a été la plus forte ces dernières années. Une situation paradoxale, puisque les politiques en place ont mené une offensive vigoureuse, vidant littéralement du marché 5 millions d’actionnaires.
Une fiscalité innovante et incitative
En centrant la fiscalité de la fortune sur le seul investissement immobilier, le gouvernement a invité les lobbies à abandonner un type d’investissement largement désuet. Il s’agirait de ne plus privilégier l’investissement passé qui avec 35 milliards de coût annuel a largement fait la preuve de son inutilité.
En supprimant complètement l’impôt sur l’investissement mobilier et en créant un nouveau prélèvement forfaitaire unique (PFU), une nouvelle logique devrait s'appliquer aux revenus des capitaux mobiliers et aux plus-values mobilières. Avec cette nouvelle donne, l'option pour le PFU à 30% devrait s'avérer plus favorable que l'impôt sur le revenu pour la grande majorité des contribuables. En conséquence, tout ce que la fuite vers l’étranger pouvait avoir d’avantage, deviendra totalement inutile. En ne taxant plus les valeurs mobilières et en limitant les prélèvements fiscaux à 30%, les capitaux évadés peuvent rentrer à la maison. Enfin, une autre mesure complète le dispositif fiscal : la baisse de l’impôt sur les sociétés à 25% est immédiate pour les PME et programmée au même taux dans les cinq ans. Là encore, les conventions fiscales interétatiques, deviendront obsolètes, de par une très faible différence de taux d’impôt. Il sera toujours possible de revenir au taux de prélèvement du barème de l’IRPP pour les contribuables ayant des revenus inférieurs au seuil d’imposition de 30%.
On ne peut que louer une réforme qui uniformise et simplifie le traitement fiscal des contribuables dans un sens susceptible d’éviter l’évasion fiscale et d’accélérer son retour au bercail. Dès lors, quitter la France ne sera plus le meilleur moyen pour payer moins d’impôt.
En orientant l’épargne mobilière vers les entreprises, ces dernières pourront recourir plus souvent à des augmentations de capital et échapper à une logique qui les offre le plus souvent à des mains étrangères.
La Pépinière
En un mois, la progression de la pépinière est de 8%, portant son score à plus de 33% sur l’année. Sur deux mois Faurecia a gagné 28%.
Arbitrage. Nous profitons du recul de SPIE pour revenir sur cette valeur et vendons la FFP qui a accompli un beau parcours.
Valeurs | Cours | PE 18 | Cours | Plus | Objectif |
| d'achat |
| actuel | value | cours |
|
| ||||
Axa | 21,67 | 9,5 | 25,94 | 19,7% | 29 |
Capelli | 24,42 | 9 | 38,97 | 59,6% | 45 |
Carrefour | 21,23 | 13 | 17,01 | -19,9% | 21 |
Eutelsat | 18,58 | 13 | 24,59 | 32,3% | 28 |
FFP | 80,61 | 14 | 107,05 | 32,8% | 115 |
Faurecia | 47,45 | 9,5 | 61,09 | 28,7% | 62 |
Kaufman & Broad | 35,44 | 12 | 39,97 | 12,8% | 45 |
Lagardere | 25,71 | 11 | 28,37 | 10,3% | 32 |
Orange | 13,6 | 13 | 13,84 | 1,8% | 19 |
Total | 44,99 | 10 | 45,56 | 1,3% | 55 |
Sopra steria | 103,05 | 12 | 156,4 | 51,8% | 175 |
Saint Gobain | 48,35 | 13 | 49,22 | 1,8% | 58 |
Progression moyenne | 19,42% |
| |||
Plus-value sur titres vendus | 13,99% |
| |||
Plus-value totale | 33,41% |
|
Ventes 2017 | |||||
Plus value sur ventes | |||||
Renault | 83,1 | 88,46 | 6,5% | ||
Altamir | 12,49 | 13,25 | 6,1% | ||
Groupe Crit | 65,04 | 78,05 | 20,0% | ||
Crédit Agricole | 11,9 | 14,40 | 21,0% | ||
SPIE | 20,05 | 26,65 | 32,9% | ||
Vinci | 64,27 | 77,55 | 20,7% | ||
GL Events | 15,86 | 25,5 | 60,8% | ||
24,0% |