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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 19:03

 

Après avoir atteint l’objectif des 4500 points, on peut se demander quel est l’avenir d’une tendance affirmée depuis plus de deux années. Les OPA, OPE, augmentations de capital viennent heureusement éponger l’afflux de liquidités. De nombreuses sociétés  sont encore à des prix cassés. Quelques exemples sont parlants :

Alcatel-Lucent capitalise 6,6 milliards d’euros pour un chiffre d’affaires de 15 milliards,

Scor capitalise 5 milliards pour 11 milliards de CA,

Finmeccanica capitalise 3,5milliards pour 13 milliards de CA,

Technicolor capitalise 1,7 milliard pour un CA du double,

Total capitalise 122 milliards pour un CA de 190 milliards.

La liste est longue d’affaires susceptibles d’être acquises par des prédateurs. L’absence des petits porteurs explique largement la situation actuelle. Cette situation est aggravée par la méconnaissance des mécanismes fiscaux qui ont nettement amélioré la situation des actionnaires. Ce seront donc ces prédateurs externes, qui profiteront des soldes, souvent au détriment de l’emploi.

Sur le dernier mois, les fluctuations des portefeuilles sont insignifiantes, excepté la progression de 10% d’Heurtey Petrochem, en cours d’augmentation de capital. On souscrira.

 

Un autre son de cloche : l’avis de la Société Générale

Les responsables de l'allocation mondiale d'actifs chez Société générale parient toujours sur le succès du tournant économique de François Hollande et estiment que l'indice CAC 40  pourrait atteindre 7.000 points d'ici à la fin 2016

Dans une note publiée le 9 mai, l'équipe dirigée par Alain Bokobza souligne que le "Hollandenomics" ouvre "un nouveau chapitre de la politique économique française", celui de l'offre. "La nouvelle politique est basée sur une équation simple : 30 milliards d'euros de réductions de charges et impôts sur les entreprises financés par 50 milliards d'euros de réductions des dépenses publiques", écrivent les stratégistes de SG.

 

Dans ce contexte, expliquent les stratégistes de SG, l'écart de taux d'intérêt entre les emprunts d'Etat français (OAT) et allemands (Bunds) devraient rester "serré" tandis que la performance des actions françaises devrait s'accélérer, avec un CAC 40 qui devrait atteindre 7.000 points (son plus haut touché en 2000 au plus fort de la bulle des technologiques) d'ici à la fin 2016.

 

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